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Quand survient le décès de l’un de ses proches, nous entendons souvent ce terme. La mise en bière est souvent associée au temps du recueillement et de la fermeture du cercueil, pour ne former qu’un. Ce sont des étapes importantes dans le parcours des funérailles et il existe de multiples façons de s'approprier ce moment d’au revoir.
Avant l’inhumation ou la crémation, le corps d’une personne défunte est mise en bière. C’est une étape obligatoire en France. La mise en bière est l’opération de placer le corps du défunt dans son cercueil avant la fermeture de celui-ci.
Vient ensuite le temps du recueillement, puis la levée du corps.
L’étymologie de bière est issu du mot bëra qui signifié civière en vieux bas francique (ensemble de langues et dialectes germaniques).
Au VIIIème siècls les Francs utiliaient une béra, c’est à dire une civière, placée sous le corps afin de transporter le défunt dans sa dernière demeure. Souvent cette “béra” était placée dans la tombe.
C’est vers le XIIème siècle lorsque l’on a commencé à déposer le défunt dans un cercueil en bois que le mot est resté ; béra est devenue bière.
Avant la mise en bière la famille peut demander la réalisation de toilettes ou de soins, afin de parer notre proche de ses plus beaux effets (tenues, coiffure, accessoires, parfum, maquillage…)
Elles ne sont pas obligatoires mais peuvent être conseillés suivant la situation ou le lieu d’exposition du défunt.
Cette opération est habituellement effectuée par les pompes funèbres ou les agents funéraires. Souvent la famille n’est pas présente ni associée à la manipulation du défunt, car ce sont des gestes techniques.
Dès réception du cercueil, les agents funéraire, préparent et installent les différents éléments choisis en amont avec la pompe funèbre (capiton et emblème).
Ils veillent également à ce que tous le éléments du cercueil obligatoires soient bien présents:
Ils peuvent alors installer le défunt dans son dernier écrin avant de le présenter à la famille.
De plus en plus rares en milieu urbain, les défunts étaient veillés autrefois toute la nuit après la mise en bière. Les proches, amis, voisins se retrouvaient au domicile du défunt pour partager un moment ensemble.
Selon le contexte et les volontés de la famille, il est aujourd’hui possible de faire ce temps de recueillement dans plusieurs lieux :
ℹ️ Le nombre personnes qui peuvent être présentes en même temps autour du défunt peut être limité dans certains lieux. Inmemori pourra vous accompagner pour faire le bon choix.
Ce temps peut être important pour certains. Il peut notamment permettre d’apprivoiser l'idée de la disparition de leur proche et d'entamer leur chemin de deuil. Pour d’autres, cette épreuve peut paraître trop lourde. Il appartient à chacun de déciser s'il souhaite ou non voir son proche défunt ou non, ce choix est libre. Il peut également s’effectuer le jour de la fermeture du cercueil sur un temps plus court.
⭐ Inmemori propose de construire avec les familles qui le souhaitent des rituels symboliques (laïques ou religieux), afin d’intégrer une dernière fois l’être aimé à la vie de la famille et de profiter de sa présence. Libre à vous d’organiser des gestes qui ont du sens pour lui et pour vous.
La fermeture du cercueil est un moment qui peut être difficile. Il est possible d’être présent ou absent si l’on ne s’en sent pas capable.
Certaines familles préfèrent vivre cet instant en petit comité, avec le premier cercle de la famille. N’hésitez pas à formuler ce souhait à votre entourage afin de les prévenir et de se retrouver dans un second temps dans un autre lieu (église, crématorium, cimetière…)
Tout comme la veillée et le recueillement, la fermeture du cercueil peut s’accompagner de gestes et rituels symboliques. Vous avez le droit de déposer des objets qui appartenaient au défunt dans le cercueil avant la fermeture de celui-ci (certains éléments peuvent être interdis).
Le temps avant la fermeture définitive du cercueil est généralement compris entre 1 heure et 30 minutes selon les établissements.
C’est le moment ou les porteurs apportent le cercueil fermé jusqu’au corbillard. C’est alors le début du cortège (du convoi funéraire) vers un lieu de culte, un crématorium ou un cimetière.
La mise en bière et ce qui l’entoure sont réglementées par le Code générale des collectivités territoriales. A cet égard, l’usage du cercueil est obligatoire en France. Quel que soit le type de funérailles ou notre religion, nous ne pouvons pas enterrer notre proche dans un simple linceul ou à même la terre.
Le cercueil devra être scellé après sa fermeture. Ce scellement peut être réalisé par un agent de pompes funèbres sauf dans certains cas de figure où la présence d’un représentant des autorités municipales assermenté sera obligatoire (officier de police ou maire) et cette vacation est payante.
Il existe deux cas de figure où un telle intervention sera nécessaire :
Avant l’inhumation ou la crémation, il y a un délai à respecter.
📖 Article L 3142-1 / R. 2213-35 du Code général des collectivités territoriales
Dans certains cas spécifiques la mise en bière peut être immédiate. La fermeture du cercueil se fait avant le délais requis. Elle s’effectue dans un cercueil simple ou hermétique en zinc, en fonction du type d’infections transmissibles et des circonstances du décès.
📖 Article R2213-20 du Code général des collectivités territoriales
Le maire peut, s'il y a urgence, compte tenu du risque sanitaire ou en cas de décomposition rapide du corps, après avis d'un médecin, décider la mise en bière immédiate et la fermeture du cercueil.