Deuil

XXmin

Les bienfaits de l’écriture thérapeutique

inmemori porte dans sa vocation d’offrir un espace de mémoire en ligne où s’exprimer, où rendre hommage. De manière large, écrire le manque rend possible de le soulager, grâce aux bienfaits de l’écriture thérapeutique.

« J’habite un tourbillon d’écume. (…) D’où sort le blême éclair qui déchire la brume ? (…) J’écrivais. (…) Et que chaque page s’en aille en étoiles dans l’ombre ! »
Victor Hugo, Les Contemplations

Écrire la vie vécue

À l’annonce du décès et dans les jours, les semaines qui suivent, le besoin d’exprimer son chagrin se profile. Prendre le temps de s’arrêter devant son ordinateur, se saisir du clavier ou d’un feuillet blanc, regarder une photo du défunt, sont autant de moments forts qui inaugurent l’action purgative qu’aura l’écriture tout au long des étapes du deuil. Écrire une lettre à l’être cher peut permettre de formuler la souffrance et le manque pour s’en décharger. Canaliser le flux de pensées qui assaillent au sujet du défunt permet de faire de l’ordre pour rendre compte par écrit de qui il était, pour alléger la douleur du deuil, pour remercier aussi.

Dans un second temps en effet, les mots de la reconnaissance peuvent s’inviter. InMemori vous donne l’espace nécessaire où exprimer des moments partagés, où écrire la vie vécue. Y parler du défunt ou y parler au défunt équivaudra à prolonger sa trace, à peser pour soi son épaisseur d’existence, son importance de destin, sa valeur à vos yeux, l’unicité de son être. Pourquoi également ne pas consigner ces évocations du défunt dans un carnet ou un cahier dédié. Mot après mot s’ouvre la voie du souvenir qui sera une voie d’apaisement.

« Écrire sur l’être disparu est un soutien, même s’il mouille les yeux. », assure un utilisateur d’inmemori.

La vie vécue n’est pas lettre morte ; les écrits rayonnent et transforment.

Habiter le pouvoir des mots

Les bienfaits de l’écriture thérapeutique émanent autant du chagrin exprimé que du souvenir déployé. C’est cela habiter le pouvoir des mots.

Dépeindre par touches successives qui fut le défunt pour soi ou évoquer cette empreinte qu’il laisse sur chacun aura un impact surprenant propre à l’écrit-thérapie et à l’art-thérapie deuil. Il s’agira de se mobiliser pour aller chercher très loin à l’intérieur de soi. Et l’écrivant sera consolidé dans l’intensité de sa fidélité au défunt, puis comme allégé, comme libéré. Écrire présente une vertu purificatrice qui est une aide au deuil.

Derrière l’écrit se dissimule aussi une sensation de matérialité. Les mots de soutien, les biographies, les récits de vie resteront et, mis en livres-souvenirs, ils accompagneront les générations.

Là est la conviction profonde de Clémentine Piazza, la fondatrice d'inmemori, celle de la vie qui coule dans les mots.

« Les mots sont l’âme d’inmemori. Ils sont soigneusement choisis pour raconter un souvenir, traduire une émotion ou pour rendre hommage à une vie vécue. (…) Je crois que les mots renferment en eux magie et guérison. »

Articles : “Les étapes du deuil”, “Les émotions du deuil